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Lettre ouverte publiée le 27 avril 2006 dans Le Journal de Montréal et le 2 mai 2006 dans La Tribune et Le Droit.

Pour la première fois de son histoire, la Fédération des cégeps s’adresse au premier ministre du Canada, à quelques jours du dépôt du budget fédéral prévu le 2 mai 2006.

Au nom des 48 cégeps du Québec dont je suis le porte-parole officiel, j’aimerais ajouter ma voix à celle des premiers ministres des provinces — et plus particulièrement à celle du premier ministre du Québec, M. Jean Charest, et à celle du ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, M. Jean-Marc Fournier, ainsi qu’à celle de tous les autres collèges communautaires canadiens — vous demandant d’augmenter les transferts fédéraux à l’enseignement postsecondaire. […]

En effet, les collèges espèrent que vous actualiserez à l’occasion du prochain budget l’engagement que vous avez pris pendant la campagne électorale à l’égard de l’enseignement postsecondaire. […] Pour le Québec et ses réseaux d’enseignement postsecondaire, il y a urgence que soit rétabli le financement du Transfert canadien en matière de programmes sociaux à la hauteur de ce qu’il était avant les compressions, dans le respect des compétences des provinces et des territoires.

Quant aux collèges du Québec, leurs attentes sont élevées, à la hauteur de leurs besoins. En effet, depuis 40 ans qu’ils existent, les collèges ont grandement contribué au développement de la société, en offrant un accès à l’enseignement supérieur sur tout le territoire à des milliers de jeunes et d’adultes, contribuant ainsi au dynamisme socioéconomique des régions du Québec et à assurer au Québec et au Canada une place de choix dans l’économie du savoir. À présent, il faut leur donner les moyens de continuer leurs efforts, parce qu’ils ne disposent pas des leviers financiers suffisants pour relever les défis du XXIe siècle, notamment ceux de la mondialisation et de la concurrence internationale, en raison d’un sous-financement chronique.

De l’oxygène

Une hausse substantielle des transferts fédéraux, à la hauteur de ce qu’ils étaient avant 1994, leur donnera l’oxygène nécessaire pour mettre en oeuvre leurs grandes priorités de développement — l’accessibilité à une formation collégiale technique et préuniversitaire de grande qualité pour tous les jeunes et les adultes sur l’ensemble du territoire québécois, le soutien aux individus qui veulent acquérir des compétences professionnelles tout au long de leur vie, et le renforcement de leur capacité de recherche et d’innovation. Pour mettre en oeuvre ces priorités, les collèges évaluent actuellement leurs besoins financiers à 245 M $.

Voilà pourquoi, Monsieur le Premier Ministre, nous estimons que votre gouvernement doit accorder priorité, dès le prochain budget, à l’enseignement postsecondaire. Il en va de la place du Québec et du Canada dans la société du savoir et de l’innovation et sur la scène économique mondiale, et de la réponse aux besoins de formation d’une main-d’oeuvre hautement qualifiée.

Le président-directeur général,

Gaëtan Boucher